L’érosion de la biodiversité, aujourd’hui incontestable, ne touche pas seulement la faune… La flore de nos régions, dans les campagnes et dans les espaces naturels, s’appauvrit progressivement et tend à une banalisation.
La production et la commercialisation d’espèces sauvages participent au maintien de ce patrimoine génétique local et donc à l’équilibre des milieux naturels.

La végétation étant le support de vie de nombreuses espèces, maintenir la flore sauvage c’est assurer aussi l’épanouissement de la biodiversité en général.

Les plantes sauvages d’origine locale sont des végétaux par nature « adaptés » à leur milieu (climat, sol). Elles sont donc robustes et vigoureuses et en conséquence, peu exigeantes.

Les plantes produites à partir de matériel sauvage et local sont donc de bonne qualité.

Ces espèces sont :

• moins exposées aux maladies et aux ravageurs et limitent donc l’utilisation de pesticides, de fongicides ;
• plus robustes face à un potentiel aléa climatique (moins de perte) ;
• peu exigeantes en eau et en fertilisation ;
• vigoureuses et assurent une très bonne reprise lors de la plantation.

De part sa nature, cette activité développe une économie en « circuit court », par une proximité de la collecte en milieu naturel, la production de semences, la vente et l’utilisation des végétaux.

Les avantages sont multiples : activité à faible empreinte carbone, croissance économique locale.

A terme, la volonté de Pariciflore est de produire des plantes en pépinière. Le secteur horticole nécessitant une forte main d’oeuvre, l’objectif est de travailler avec les populations locales et notamment avec des publics en difficulté.